À propos de moi

J’ai hérité de la passion de mon grand-père pour l’image, son Rolleiflex m’ayant transmis sa vision artistique du monde. Son objectif parcourait les plaines des Pays-Bas, le mien les sommets des Alpes.

La première fois que mes parents m’ont mis leur appareil photo entre les mains, j’avais à peine plus de dix ans. Il ne disposait que d’un mode semi-automatique, donc j’ai directement appris les bases de la photographie. Je me souviens encore de mon père « concentre-toi », dans les instants qui précédaient le son du déclencheur. Quelques années plus tard, mon oncle m’a offert mon premier appareil photo, qui m’a accompagné de nombreuses années.

C’est en arrivant au lycée que j’ai découvert le monde de la vidéo. Une gopro sur la tête, j’ai commencé à partager de cette manière les journées d’escalade et de ski que je passais avec mes amis. Puis j’ai participé au festival de court métrage de Chamonix : Préambules. Bien que n’ayant pas gagné de prix, mon film fut sélectionné et projeté avec une vingtaine d’autres films devant une salle comble.
Cette expérience m’encouragea à continuer à créer, et dans les mois qui suivirent, je suis de plus en plus sorti de ma zone de confort dans les vidéos que je faisais.
À ce moment-là, j’ai commencé à ne plus simplement montrer mes sorties en montagne, mais à les raconter. J’ai expérimenté avec le montage, et essayé de comprendre quelle influence peut avoir l’ordre des plans sur la vidéo dans sa globalité.

Cette curiosité n’a jamais cessé de grandir en moi, et aujourd’hui je continue à raconter des histoires. La vérité me passionne, donc c’est naturellement vers le documentaire que je me suis dirigé.
Mais plus que simplement la montrer ou la raconter, ce que je cherche à faire, c’est de la transmettre. Et c’est là que l’on retrouve tout le pouvoir d’un film : transmettre l’émotion qui fut celle des protagonistes lors de l’action. Que ce soient des sensations fortes, de l’humilité ou encore de la fraternité.
Mon but est d’insuffler ça chez le spectateur.