Le Kile
Ce n’est pas anodin de marcher sur un fil dans les airs. Surtout lorsque ce fil mesure un kilomètre, et qu’il relie l’adret et l’ubac d’une vallée.
Debout sur cette highline, on ne peut que voir son bout lorsque l’on a presque terminé sa traversée, lorsqu’il ne nous reste qu’une centaine mètres à parcourir. Avant ça, on ne devine que la fin. On se l’imagine. On voit juste la ligne disparaitre devant nous, et l’on marche, un pied après l’autre. On pense à cette fin. On n’y pense pas.
Jusqu’a ce que finalement, on y arrive.
D’après un projet de Lucas Giovanni Moreira